Qu'est-ce que la macro ?
La question du grossissement
La macrophotographie implique un certain rapport d'échelle entre le sujet réel et le sujet tel qu' il apparaît sur l'image finale.
En fait, on ne peut parler de macrophotographie si le rapport d'agrandissement entre le sujet et son image est inférieur à 1:1. Ce rapport se lit de cette manière :
(taille du sujet sur le capteur) : (taille du sujet en réel)
Dans le cas d'un rapport de grossissement 1:1, cela signifie que 1 cm mesuré sur l'image projetée sur le capteur correspond à 1 cm dans la réalité, c'est-à-dire dans le cas présent à taille réelle.
Vous comprendrez ainsi que le rapport de grossissement est indépendant du format de tirage. Ce n'est pas en imprimant votre photo au format A3 que vous augmenterez la taille du sujet sur le capteur... Cela se joue au moment de la prise de vue.
Et mon téléobjectif ?
Oui, votre téléobjectif affiche peut-être un facteur de zoom. Un objectif 10x par exemple signifie que vous pourrez multiplier la focale minimale de votre objectif (28mm par exemple) par 10 (pour passer à 280mm). Ainsi, vous pourrez resserrer le cadre autour d'un sujet, et ainsi le faire paraitre plus gros, mais pas vous rapprocher du sujet. Un téléobjectif n'est donc pas forcément macro, car il ne permet pas de se rapprocher - au sens littéral du terme - du sujet photographié.
La spécificité de l'objectif macro est de permettre une vue rapprochée permettant d'obtenir un rapport de grossissement au moins égal à 1:1, voire plus pour quelques rares objectifs. Ce sont des capacités optiques propres à ce type d'objectifs développés spécialement pour la macrophotographie.
La photomicrographie
A savoir : au delà d'un certain seuil (que certains situeront à un rapport 10:1, et d'autres à un rapport 25:1), on quitte le champ de la macrophotographie pour entrer dans celui de la photomicrographie, un domaine qui trouve des applications scientifiques, en médecine notamment. La prise de vue s'y réalise le plus souvent au microscope.
Des modes macro souvent prétentieux
Si les fabricants intègrent sur leurs appareils un mode "macro" dédié à
la prise de vue rapprochée, leur conception de la macrophotographie est le plus souvent galvaudée.
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Le mode "macro" des appareils photo est adapté à la proxyphotographie |
Pour pratiquer la macrophotographie, le photographe doit donc se munir d'un équipement particulier et conséquent : zooms macro, bagues allonge, soufflets, flashs externes... Autant d'accessoires coûteux qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Néamoins, pour s'initier à ce genre sans investir dans un matériel onéreux, il est préférable de débuter par la proxyphotographie, une étape incontournable, qui a l'avantage d'être accessible à tous.
La photographie de proximité, ou proxyphotographie
Se mettre au vert
La pratique d'une photographie rapprochée vous mènera spontanément à opérer quelques escapades dans la verdure. La nature sera en effet le terrain idéal pour vos essais, car elle regorge d'une multitude de sujets potentiels (insectes et fleurs de tous types). Elle offre en outre les conditions de lumière propices à ce type de prise de vue. Car la lumière est une des clés de la réussite en prise de vue rapprochée.
Il faudra aussi vous armer de patience pour réussir à apprivoiser ces sujets vivants de taille réduite et en fixer l'image. Plonger dans l'univers du petit, c'est aussi partir en quête d'une certaine sérénité...
Franchir le pas vers la macro
La proxyphoto est un exercice idéal pour progresser en photographie. Les sujets sont légion, mais pour donner de bons résultats, elle implique de se familiariser avec des aspects techniques élémentaires en photo, tels que la profondeur de champ et le cadrage. Au fur et à mesure que vous maîtriserez ce genre particulier, l'envie vous prendra de vous rapprocher plus près, encore plus près? et d'entrer dans le champ de la macrophotographie, à une échelle ou la plus innocente coccinelle prend des allures de dangereux extraterrestre. Aussi une belle occasion pour en apprendre plus sur notre écosystème.
S'ouvrir au monde qui nous entoure
La macro ne se limitant pas à la chasse à l'insecte et au portrait de fleur, pourquoi ne pas explorer alors des territoires nouveaux, en mettant en valeur des objets du quotidien ? Les objets les plus anodins (jouets, pièces de monnaies, petites surfaces), lorsqu'ils sont sublimés par de très gros plans, se dotent d'un impact sur l'œil et d'une part de mystère qu'on ne leur aurait pas soupçonnés.
La macrophotographie, genre très technique qui a ses exigences matérielles, procure une grande satisfaction aux photographes qui en maîtrisent les rouages.
Cadrer pour donner du sens
Le cadrage sera primordial pour soigner la composition de votre image. Les débutants ont très souvent tendance à isoler le sujet au milieu du cadre, ce qui est une erreur. Faites la mise au point sur le sujet, mais ne le centrez pas dans l'image.
On a l'impression d'assister à la naissance d'un frelon dans une fleur de cyclamen.
La couleur rose vient renforcer cette douceur.
Décalez le boitier pour laisser de l'espace dans le cadre, de préférence dans la direction du regard de l'insecte. Cela implique, si vous travaillez avec l'autofocus, de viser le sujet et d'appuyer sur le déclencheur à mi-course afin de mémoriser la mise au point sur le sujet, puis de décaler votre cadrage.
Des angles insolites donneront des cadrages intéressants. N'hésitez pas à vous coucher à plat ventre dans l'herbe, pour vous mettre au niveau des champignons que vous souhaitez photographier, ni à vous retourner sur le dos, vous pourrez ainsi photographier en contre-plongée les hautes herbes, les fleurs et les insectes qui s'y logent en les détachant sur un ciel bleu.
Attention à l'arrière plan
Le fond ne doit pas être négligé puisqu'il prend une place importante sur la photo.
Vous pourrez assez facilement obtenir un beau "bokeh" (une belle transition du plan net vers un fond flou) grâce à la faible profondeur de champ offerte par les objectifs macro.
Néanmoins, le flou ne suffit pas à mettre en valeur l'insecte ou la fleur. Il faut également penser formes et couleurs. Prenez le temps de vous (dé)placer de manière à générer entre le fond et le sujet : des couleurs opposées, des rappels de formes, des contrastes (foncé / clair).
(Le fond chargé de tâches lumineuses détourne le regard du papillon.)
Grossissement et mise au pointAfin d'être très réactif au moment de la prise de vue, l'ensemble des réglages doit être effectué en amont. En fait, en macrophoto vous commencez par choisir le grossissement désiré, en agissant sur la bague de mise au point. Vous placez ensuite votre appareil de manière à ce que le sujet se trouve dans la zone de netteté. Cela implique que vous vous rapprochez ou éloignez du sujet, afin de retomber sur le rapport de grossissement choisi. |
En macro, vous devez passer en mise au point manuelle MF (1) afin de régler le grossissement désiré (2), et ensuite vous approcher du sujet afin de le placer dans la zone de netteté. © Objectif Canon macro USM EF-S 60mm |
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Ceci dit, certains objectifs dits à mise au point ultrasonique sont capables de s'adapter très rapidement aux conditions de prise de vue, mais vous ne choisissez pas vraiment le rapport de grossissement. N'oubliez pas non plus que vous devez faire la mise au point en appuyant à mi-course sur le déclencheur, puis recadrer avant de déclencher. Cela implique donc des manipulations supplémentaires.
Par ailleurs, si vous souhaitez commencer en proxyphotographie avec un compact ou bridge, il est préférable de rester en mise au point automatique. En effet, ces appareils sont généralement dotés de viseurs assez étriqués ne permettant pas de faire la mise au point manuellement.
Régler la zone de netteté
Petit rappel technique, la zone de netteté dépend de : 1/ la focale utilisée, 2/ l'ouverture du diaphragme, 3/ de la distance au sujet (grossissement). Avec un objectif macro, la focale est généralement fixe. Ainsi, on ne pourra pas agir sur ce paramètre. Par ailleurs, la prise de vue étant très rapprochée, il n'est pas forcément nécessaire d'utiliser une grande ouverture pour diminuer la profondeur de champ. Les photos auront une tendance naturelle à présenter un premier plan et un arrière plan flouté.
Ainsi, une grande ouverture à f/2.8 par exemple va nécessiter une attention toute particulière sur le placement du sujet dans la zone de netteté. Avec un objectif macro, cette dernière peut tomber à 1mm.
Vous pouvez sans problème fermer un peu à f5.6 ou f/8, vous gagnerez un peu de latitude, en particulier si vous effectuez la prise de vue à main levée ou pour ne plus être gêné par les éventuels mouvements du sujet. Avec un objectif macro, spécialement étudié pour cet usage, vous pourrez même fermer jusqu'à f/32 voire f/45 sur certains modèles, avec néanmoins une légère baisse de qualité due à la diffraction de la lumière. A noter qu'à ce niveau de fermeture du diaph, le flash est obligatoire !
Trouver le couple vitesse / ouverture
Néanmoins, il vous faudra faire un compromis entre ouverture et vitesse d'obturation (comme toujours en photographie...). En effet, la baisse de luminosité est le corollaire de la macro pour deux raisons principales :
- on cherche un grossissement important, pour cela il faut augmenter le tirage de l'objectif (distance entre l'extrémité de l'objectif et le capteur),
- on cherche à gagner en profondeur de champ, pour cela il faut fermer le diaphragme.
Ainsi, il faudra retomber sur des vitesses lentes pour compenser cette perte de luminosité. Mais qui dit vitesse lente, dit risque de flou de bougé... A vous de trouver le meilleur équilibre ou de stabiliser l'appareil si le sujet photographié est immobile.
Enfin, il est nécessaire de prêter attention aux zones se situant avant et après la zone de netteté. Un simple brin d'herbe situé avant votre sujet se transformera en une ligne floue du plus mauvais effet. Le fond quant à lui doit être suffisamment neutre pour ne pas captiver le regard et l'attention.
Une lumière dure va générer des contrastes importants et plonger une partie des détails dans l'ombre. Si vous parvenez à l'adoucir un peu, vous obtiendrez un éclairage mieux adapté à la prise de vue macro. Pour cela, deux instruments :
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Le diffuseur : placé entre le soleil et le sujet, sa matière translucide va laisser passer la lumière tout en l'adoucissant, afin d'estomper les ombres trop dures. Vous pouvez en fabriquer facilement à partir d'un morceau de plastique translucide blanc (pour ne pas dénaturer la température de couleur) ou à partir de papier calque par exemple.
permet d'obtenir un éclairage correct et très doux.
- Le réflecteur : en renvoyant sur l'objet photographié une partie de la lumière que celui-ci reçoit, il permet d'éliminer des ombres disgrâcieuses et trop marquées (sous les feuilles par exemple). Il peut aussi être utilisé comme complément du flash dont il adoucira la lumière trop brute.
Le miroir de poche est une alternative qui permet d'envoyer une lumière plus vive qu'un réflecteur mais qui ne sera localisée que sur un point précis.
Le recours à des réflecteurs implique toutefois de faire appel à un assistant qui orientera ces surfaces réfléchissantes tandis que vous effectuerez la prise de vue.
Exploiter la lumière du soleil
la technique du morceau de ficelle aurait été simple et efficace.
Les accessoires classiques
Le trépied (certains lui préféreront le monopode, moins encombrant en extérieur) devient donc indispensable pour se prémunir du flou de bougé. Choisissez-le en fonction de sa capacité à descendre au plus bas, et pour son aspect tout-terrain.
La profondeur de champ étant vraiment réduite en photo macro, la mise au point s'effectue en avançant ou en reculant l'appareil avec précision. De même, le cadrage doit s'ajuster au millimètre près. Le plateau coulissant et la rotule que vous ajouterez au trépied devrait vous rendre bien des services sur ces deux points.
La technique du tireur d'élite
Une autre technique pour se stabiliser est celle du tireur d'élite. Vous maintenez vos coudes fermement contre votre poitrine, inspirez, commencez à expirer, puis... bloquez votre respiration, et déclenchez entre deux battements de coeur. Rien de dangereux à cela, sinon qu'il faut penser à reprendre son souffle après avoir déclenché !
La technique du morceau de ficelle
Une autre astuce vise à vous stabiliser à l'aide une ficelle ou d'une cordelette. Accrochez une extrémité à votre appareil ou à votre poignet. Posez le pied sur l'autre extrémité et tirez de façon à ce que la corde soit bien tendue lorsque vous visez. L'unique difficulté est de trouver la juste longueur de corde. Cette méthode a certes ses limites, mais elle présente l'avantage d'être très peu coûteuse et de ne pas être encombrante.
Bien entendu, tout cela ne vise qu'à éviter les mouvements du photographe, très probables quand le temps de pose augmente. Pour figer un insecte en mouvement, c'est une autre affaire.
Les plantes et fleurs offrent des motifs végétaux remarquables et tout à fait photogéniques, mais elles nourissent également une relation complice avec les insectes, car elles pourvoient ceux-ci en nectar et en pollen. Exploiter ce lien entre la fleur et l'insecte ajoutera indéniablement de la vie à vos images.
Connaître sa "proie"
Documentez-vous sur les différentes espèces florales situées près de chez vous, et connaissez la bête que vous traquez, en vous informant sur son milieu naturel, les endroits où vous pouvez la débusquer, les végétaux qu'elle affectionne. Vous perdrez ainsi moins de temps sur le terrain, et saurez trouver rapidement les fleurs et les insectes que vous souhaitez photographier.
Attention à ne pas projeter votre ombre sur l'insecte, et s'il décolle brusquement, restez de marbre, la plupart du temps il reviendra se poser à l'endroit qu'il vient de quitter.
Il est sans doute plus aisé de commencer par des sujets immobiles, comme l'araignée à l'affût sur sa toile, dont vous apprécierez le stoïcisme. Vous devrez en effet vous armer de patience face aux insectes qui ont la bougeotte, et au vent qui jouera avec vos nerfs en soufflant sur les végétaux, déstabilisant la mise au point à chaque instant.
Protégez-vous des affres des bourasques et vous vous épargnerez des crises de nerf...
Un bon moyen de couper court aux turpitudes du vent est d'utiliser un panneau de plexiglas : un dispositif qui a l'avantage d'abriter le sujet du vent tout en laissant passer la lumière ambiante, mais qui peut très vite se révéler encombrant.
Une autre solution peut consister à déplacer le sujet à l'abri du vent. Si cela est possible bien sûr... Ne vous improvisez pas dresseur de guêpes ! La macrophotographie est une école de la patience.
Les bonnettes de rapprochement, ou lentilles convergentes, forment la solution la plus simple et la moins onéreuse, sans perte de lumière. Elles se vissent à l'avant de l'objectif, à la manière des filtres. Telle une loupe, la bonnette macro est une lentille convergente qui permet de réduire la distance focale de l'objectif, et donc de se rapprocher du sujet photographié. Plus leur vergence (inverse de la focale, exprimée en dioptries) est élevée, plus le rapport de grossissement s'en trouve augmenté.
Leur prix varie souvent en fonction de leur qualité optique (piqué, contraste, déformations...). Les meilleures sont les bonnettes achromatiques multicouches qui réduisent les aberrations chromatiques.
Plusieurs bonnettes peuvent être additionnées, mais elles induisent des déformations optiques importantes, difficilement tolérables dans le cadre d'un travail de reproduction de document.
comme ici Kenko, en monture compatible Canon.
Les bagues ou tubes d'allonge ont un tirage fixe, lié à l'épaisseur de la bague, mais elles peuvent être combinées. Elles sont disponibles dans le commerce à l'unité ou par jeu de trois ou quatre. Veillez à sélectionner un modèle compatible avec votre objectif et votre boîtier. Le soufflet offre quant à lui un tirage variable.
Il s'agit de tubes creux, ainsi aucune lentille supplémentaire ne vient altérer l'image. Mais l'allongement du tirage induit par ces accessoires conduit à une forte perte de luminosité qui doit être compensée par des flashs.
Ces accessoires permettent d'obtenir des grandissements élevés mais ne sont pas exempts d'inconvénients. Les bagues allonges, bien qu'elles prennent peu de place dans un fourre-tout, ne conviennent que pour les sujets fixes ou à mobilité réduite, tandis que les soufflets, qui s'adaptent à des situations plus variées, sont particulièrement onéreux et encombrants.
Quel objectif utiliser ?
Il vaut mieux privilégier les objectifs à focale courte. En effet, pour un tirage donné, le grossissement sera d'autant plus fort que la focale sera courte. Le rapport de reproduction peut se calculer ainsi :
(longueur totale des bagues / focale de l'objectif utilisé)
Par exemple, avec l'ensemble des bagues ci-dessus montées avec un objectif 50mm, on obtient un taux de 1,36 : (12 + 20 + 36) / 50 = 1,36.
(grandissement x1) sans être combinés à d'autres accessoires, mais rien ne vous empêche de les associer à des bonnettes ou des bagues d'allongement, et donc de dépasser ce grossissement.
Les gammes d'objectifs macro se déclinent en différentes focales fixes, de 50mm à 200 mm. Le choix s'effectue en fonction du type de sujet que vous souhaitez photographier :
- le 50 mm macro convient bien aux petits sujets immobiles que l'on peut approcher aisément, tels que les fleurs ;
- les focales de 90 à 105 mm macro sont parfaites pour photographier les insectes ;
- le 200 mm macro est réservé aux animaux avec lesquels mieux vaut garder ses distances.
Le 100 mm, parce qu'il est abordable au niveau du prix et peut s'avérer utile en portrait, est vraisemblablement le choix le plus sage pour un usage amateur.
permettant de modeler la lumière finement.
Déboucher une ombre, réduire de vilains contrastes, éclairer l'arrière plan, figer le mouvement d'un insecte... Le flash a de nombreux tours dans son éclair. Plusieurs possibilités s'offrent à vous :
- Le flash intégré à l'appareil : positionné en retrait et trop dans l'axe de prise de vue, sa lumière crue risque surtout de créer des contrastes disgracieux et paradoxalement d'assombrir l'image en projetant l'ombre de l'objectif sur le sujet. A éviter donc, à moins de l'accompagner d'une diffuseur efficace (comme pour la photo de la page précédente).
- Le flash cobra : sa tête modulable située légèrement en hauteur permet d'orienter la lumière vers le sujet ou l'arrière plan. Si votre modèle vous le permet, vous pouvez également le déporter sur le côté et modeler le sujet en renforçant les textures. Accompagné d'un diffuseur, il sera d'autant plus efficace.
- Le flash macro (annulaire) : évidemment parfaitement adapté à l'usage macro, il faut savoir qu'il ne vous servira dans quasiment aucun autre cas. Mais l'investissement vaut le résultat : avec une lumière plus modelée, les textures et couleurs ressortent mieux, et certains reflets disparaissent.
La majorité des appareils reflex intègre la mesure TTL (Trough The Lens : à travers l'objectif), un automatisme qui vous épargnera bien des calculs, puisqu'il se chargera de déterminer pour vous l'exposition la plus juste.
La meilleure option réside dans l'utilisation combinée d'un flash cobra et d'un flash annulaire, le premier, sur pied, éclaire le fond tandis que le second se charge de faire la lumière sur le sujet